Source: Les portes du Sidh
Introduction
La Stregheria est une tradition païenne basée sur les croyances et rites de l’ancienne Italie, qui prennent leurs sources dans la civilisation Étrusque, connue sous le nom de « La Vecchia Religione » et dont le renouveau daterait du milieu du 14ème siècle.
La Pratique
Les Sabbats
En Italie, les sorcières n’emploient pas le mot « Sabbat » pour les rites saisonniers, mais parlent de « Trequenda ». Comme dans de nombreuses traditions, ces célébrations sont au nombre de huit et suivent la « Roue de l’Année » (on recense plus de 200 dialectes différentes en Italie aussi, les noms des fêtes sont très nombreux et j’ai choisi de mettre les appellations les plus courantes).
* Calenda : 31 octobre
* Saturnalia : 21/22 décembre
* Lupercus : 2 février
* Primeira : 21/22 mars
* Calendmaggio : 1er mai
* Solstizie d’Estate : 21/22 juin
* Cornucopia : 1er août
* Equinozio di Autunno : 21/22 septembre
Le feu est considérée par les pratiquants de la Stregheria comme le plus puissant des outils/éléments.
Le Cimaruta
Le Cimaruta [« chee-mah-roo-tah »] est un très ancien et très puissant charme, utilisé en Italie pour se protéger du mauvais-œil.
Il est composé d’un brin de rue auquel sont ajoutés des symboles : un poisson pour l’abondance, une lune entourée d’un serpent pour la puissance occulte, une clé pour la connaissance des secrets, une main pour repousser les influences négatives et une fleur de verveine pour la protection.
Le charme est toujours réalisé en argent et possède trois branches, représentant les trois aspects de Diana.
La Rue et la Verveine sont les deux plantes qui plaisent le plus à la Déesse. La Rue est aussi utilisée lors des rituels pour représenter la puissance du Dieu.
Panthéon
Déesse & Dieu
La Stregheria, ou Strega, est très semblable à la Wicca par de nombreux aspects, le principale était la reconnaissance de la dualité mâle/femelle de toute chose, qui se retrouve dans le Dieu et la Déesse.
Au cœur de l’Italie, les sorcières vénèrent la Déesse Diana et son époux, le Dieu Dianus.
Aradia
Toutefois, de nombreux pratiquants reconnaissent une troisième « entité », connue sous le nom d’Aradia. Aradia est avant tout un guide spirituel qui a enseigné que les pouvoirs traditionnels d’une sorcière, qu’elle appelle « cadeaux », appartiennent à quiconque adhère à la vieille religion. D’après elle, ces pouvoirs (ou cette puissance) était un avantage offert aux pratiquants des anciens cultes et non la raison pour devenir une sorcière.