la lune

Le cycle lunaire s’étend sur 29,5 jours : il correspond à une rotation complète de la lune autour de la terre.

La Lune n’est pas lumineuse par elle-même : comme les planètes, elle diffuse la lumière qu’elle reçoit du Soleil. Elle possède donc à chaque instant une face éclairée, tournée vers le Soleil, et une face obscure. Quand la Lune tourne vers la Terre sa face obscure, c’est la Nouvelle Lune. Quand elle tourne vers la Terre sa face éclairée, c’est la Pleine Lune. Entre la Nouvelle Lune et la Pleine Lune, la Lune croît, passant du croissant au demi disque, appelé premier quartier, puis à la phase gibbeuse, où plus de la moitié du disque est éclairée. Après la Pleine Lune, elle décroît, passant des phases gibbeuses au dernier quartier et à des phases de croissant.

La lune apparaît de plus en plus haut dans le ciel de l’hémisphère Nord (alors qu’en même temps elle est de plus en plus basse dans l’hémisphère Sud) puis elle apparaît de moins en moins haut (et vice versa pour l’hémisphère Sud). Ainsi pendant à peu près treize jours, la lune semble monter dans le ciel : elle est dite montante ou ascendante. Pendant une période d’environ treize jours encore, elle semble descendre dans le ciel : elle est dite descendante. Attention, il ne faut pas confondre ce phénomène avec celui de la lune croissante et décroissante.

Si vous perdez le fil du cycle lunaire et ne savez si la lune est croissante ou décroissante, Cernez et centrez la lune entre vos mains en les tenant hautes vers le ciel paumes vers la lune. Si le croissant de lune s’ajuste à l’espace entre votre pouce et l’index de la main droite, elle est croissante. Sil elle s’ajuste à votre main gauche, elle est décroissante (Ceci pourrait expliquer le sentier de la main gauche: pour la magie néfaste exécuté lors de lune décroissante.)
La lune du Moyen Age

Longtemps, les hommes ont cru que chaque lune qui apparaissait dans la nuit était un astre neuf et que la précédente était morte. Peu à peu, ils ont compris qu’il s’agissait d’un cycle et que la lune était là pour guider leurs pas quand le soleil dort.

Les philosophes et les astronomes de l’Antiquité pensaient que la lune était un miroir parfait et que les marques qu’on y voyait n’étaient en fait que les reflets de la surface terrestre.

Au Moyen Age et à la Renaissance, les guérisseurs, les sorciers et magiciens ont constaté que la lune exerçait une influence, selon son cycle, sur la santé, sur les humeurs, sur la poussée des plantes, sur les naissances…. bref sur la vie.

En Europe, on avait recours à la lune pour savoir ce que l’avenir réservait. Chaque période du cycle était considérée comme propice ou néfaste.

Les soirs de pleine lune, les prêtres se nommaient « oracles du ciel ». C’est à la nouvelle lune qu’on fixait les sacrifices, les assemblées… Pour les anciens, cette étape du cycle de la lune était un signe de renouveau.

Parmi les gens du peuple, certains restaient immergés durant des heures dans l’eau d’une fontaine pour acquérir la vigueur, d’autres plongeaient juste le petit doigt dans l’eau pour obtenir la force.

Si la lune attirait les hommes, avares de force, les jeunes filles s’en méfiaient croyant qu’elle pouvait les féconder. En sortant le soir, elles ne devaient jamais faire face à la lune, surtout si celle-ci était croissante, sous peine de mettre au monde des enfants lunatiques ou pire, des êtres monstrueux.

Les trois nuits sans lune ont de tous temps été redoutées, car, en l’absence de la Déesse Blanche, les plus grands périls pouvaient survenir. Ces jours étaient consacrés à la déesse Hécate (qui n’apparaissait qu’aux sorcières) et au monde des Ombres…

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